Le commerce physique tient bon grâce à l’e-commerce

16 nov 2018
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Le commerce physique n’est pas mort et se réinvente en jouant la complémentarité avec l’e-commerce.

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Le commerce physique tient bon grâce à l’e-commerce
Les magasins font de la résistance pour rester dans des murs même si certains s'adjoignent les services de l'e-commerce. © Danièle Schneider/photononstop

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Le m-commerce dope l’e-commerce

C’est un fait, le commerce en ligne se développe. Cela commence par un billet d’avion ou de train, puis une nuit d’hôtel, puis ses courses alimentaires, ses chaussures, ses produits cosmétiques, son électroménager... Pratique, rapide et sécurisé ce mode d’achat évite la file aux caisses, les commentaires de la vendeuse et permet parfois de bénéficier d’un tarif plus attractif que dans les boutiques ou d’un bonus. Selon la fédération du e-commerce et de la vente à distance, la Fevad, le e-commerce comptait 37,5 millions d’acheteurs en 2017. Mieux encore, sur son mobile, chacun a ses applications préférées et en use aisément. Le m-commerce séduit de plus en plus. Selon la Harvard Business Review 2017, la part des terminaux mobiles dans le e-commerce dépassait les 20 % en 2017 contre 1 % en 2011 et 2 % en 2012. Fin juin 2018, ce chiffre grimpe à 32 %.

Bon à savoir

90 Mds € vont être dépensés par le e-commerce en 2018 vs 81,7 Mds € en 2017

L’omnicanal profite au commerce physique

Si le e-commerce est une composante structurante du marché des commerces, le « retail bashing » est à proscrire. Selon une étude réalisée par CBRE, plusieurs moyens existent pour réinventer le commerce physique de demain :

  • La revitalisation des centres des villes moyennes, impulsée par le gouvernement avec le programme « Action Cœur de ville » et le développement d’une nouvelle offre commerciale en centre-ville, des facilités d’implantation, etc.
  • Le développement de l’omnicanal. Le consommateur peut aller librement de l’achat en ligne à l’achat en magasin et il peut donc acheter quand il le veut, d’où il le veut et ce qu’il veut. D’ailleurs, selon CBRE, les consommateurs ayant recours à l’omnicanal dépensent en moyenne 4 % de plus en boutique et 10 % de plus en ligne que les consommateurs n’utilisant qu’un seul mode de distribution. Enfin, selon Cushman et Wakefield, la boutique physique donne de la visibilité a une marque et certaines enseignes n’hésitent pas, dans Paris ou dans les grandes métropoles, à payer des loyers élevés pour être vues et attirer le chaland.
scenario_omnicanal_commerces_CBRE L'omnicanal commercial dope les ventes en ligne et en boutique. © CBRE
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